Merci pour vos visites. Ce blog est un lieu d'échange et de partage. Vous souhaitez me donner votre avis, poser une question ? J'y réponds avec plaisir. A très vite ! Amitiés jardinières.

jeudi 22 mai 2014

Acer Shirasawanum Autumn Moon


Comme promis, je vous présente mon nouvel acer sur lequel j'ai craqué lors de la fête des plantes de Vannes.


J'ai été attirée par la lumière irradiante de son feuillage or, orange bronze éclaboussé de bourgogne.  Comme la plupart des acers la couleur de ses feuilles évoluera devant mes yeux déjà conquis. 

J'espère vivement l'apparition de samares, vous savez ces graines qu'enfants, nous faisions voler comme des hélicoptères. C'était si drôle et nous occupait lors de nos sorties en forêt. Ce sont mes petits-enfants désormais qui se délectent de ce jeu plutôt fun.

Et la plantation me direz-vous ? Le pépinièriste nous a conseillé de la terre de bruyère tout simplement, à conserver bien fraîche. Chez lui, tous les acers sont cultivés en hors sol dans des pots. Du coup, considérant que la saison est bien avancée, je crains la sécheresse. Jai donc décidé de le laisser en pot enterré à l'endroit même où nous le mettrons en terre à l'automne. Qu'en pensez-vous, amis jardinautes plus expérimentés que moi ? Je vous rappelle que ma terre n'est pas très riche, elle est drainante et légèrement acide.

Je l'ai placé au sud-est dans un endroit un peu plus abrité que celle de l'acer desjoho. Résistant à la chaleur, un soleil léger est recommandé pour accentuer les couleurs. Il convient, toutefois, de bien faire attention à ce qu'une chaleur excessive ne grille pas ses feuilles, compromettant le beau spectacle de l'automne. C'est aussi le cas de mon autre acer (Desjoho). Assez résistant au froid, d'une hauteur à maturité de 2 à 3 m, il fait partie des acers convenant aux petits jardins

Acer Shirasawanum Autumn Moon in situ, le pot enfoui dans la terre,
avec en arrière-plan, à gauche, un berbéris ottawensis Auricoma et à droite un Euonymus alatus Compactus.
Au premier plan, à droite des semis d'annuelles
effectués un peu tardivement qui commencent à lever.
D'après mes recherches, l'acer shirasawanum est un érable japonais originaire de Honshu et Sikoku, appartenant à la classification des Palmata.

Il est souvent confondu avec Acer japonicum (auquel il est apparenté) et très semblable à  Acer circinatum et Acer pseudosieboldianum mais il serait le seul à posséder des fleurs et des fruits dressés

Les anglais l'appellent "Full moon maple" (érable de la pleine lune) en raison de l'aspect lumineux et de la forme arrondie de ses feuilles. Ce côté romantique m'inspire. Et si, Monsieur Chéri-Chéri et moi nous glissions à ses pieds les soirs de pleine lune, en tout bien tout honneur...bien sûr... coquins que vous êtes...

Belle journée.

Amitiés jardinières.

mercredi 21 mai 2014

Fêtes des plantes de Vannes 2014 (suite). Pépinière du Gros Chêne. Déception



Comme vous le savez, la fête des plantes de Vannes m'a enthousiasmée. J'ai bien entendu craqué sur plusieurs plantes dont un superbe acer. Problème : pas assez de place dans la voiture surchargée de bagages (nous rentrons de voyage).

Un vendeur charmant de la Pépinière du Gros Chêne, m'assure devant mon engouement que pas de problème, il me réserve cet acer, il sera mis à notre disposition dans sa pépinière pour une dizaine de jours. Nous souhaitons lui laisser un accompte. "Ne vous en faites pas, il sera réservé, nous n'avons qu'une parole". Rassurés, nous continuons notre périple.

Le lundi qui suit, j'appelle le pépinièriste pour lui confirmer notre venue deux jours plus tard, le mercredi. Sur place, grande déception, nous constatons que la taille de notre acer est plus petite qu'à Vannes. Devant notre étonnement, le pépinièriste, fils de notre vendeur, reconnaît qu'il a vendu notre specimen et  nous a "réservé celui là" assure-t-il "plus compact et plus beau que l'autre". . Ah bon ? il aurait donc proposé à Vannes le moins beau des deux, laissant à la pépinière celui que, nous affirme-t-il, "il aurait, assurément, choisi pour lui" ? Petite précision : il le vend au même prix que l'autre. Nous hésitons à l'acheter mais il est si beau que je ne me vois pas repartir sans. Pour assurer sa vente, il nous propose un sac de terre de bruyère en cadeau ce qui fait baisser le prix de l'acer. Je ne peux résister, j'accepte la transaction.

Moralité de l'histoire : Nous avons fait confiance à la parole donnée, elle n'a pas été respectée, malgré les paroles fortes du vendeur. Comprenez-vous notre déception ? Surtout qu'à aucun moment, ce pépiniériste ne nous a prévenu qu'il avait vendu la plante réservée, ni au téléphone lorsque j'ai annoncé notre venue, ni à notre arrivée à la pépinière. Il aura fallu attendre notre étonnement par rapport aux dimensions de l'arbuste pour que la vérité soit dite.

Quel dommage ! car j'étais plutôt heureuse d'avoir découvert un nouvel horticulteur spécialisé notamment dans les acers, le contact avait été chaleureux, les produits vendus de belle qualité. Vous l'aurez compris, je ne retournerai pas chez ce pépiniériste. Pourtant, chez lui,  j'ai admiré deux variétés que je chercherai ailleurs.

Mon prochain article bien sûr aura pour thème : mon bel acer dont je vous dévoilerai la variété...suspense.....

lundi 19 mai 2014

Rosier Léonard de Vinci (rosa Leonardo da Vinci)




Issu d'hybridations multiples, souvent classé parmi les polyanthas, à tort semble-t-il, ce rosier fait partie de mes préférés. Moderne, il a la grâce des roses anciennes. Avant la création du jardin, faute de massifs, je l'avais placé dans une grande jardinière de pleine terre où il a fait des merveilles.

A l'automne dernier, j'ai décidé de regrouper mes rosiers afin de leur offrir une terre adaptée. J'était en fait assez découragée car la plupart étaient malades, notamment atteints par le marsonia. Ma terre inadéquate devait en être la cause et sans doute aussi mon inexpérience.

Pour qu'ils se plaisent dans notre jardin, lors de la transplantation nous avons décaissé sur une largeur et une profondeur de 80 cm, ajouté une bonne terre végétale, du compost, quelques poignées d'or brun, et de corne broyée. La totale quoi. Les jardins plus argileux et plus fertiles sont bien sûr beaucoup plus propices à l'accueil de ces exigentes. Mais plus têtue qu'une bretonne, cela existe-t-il ? L'avenir dira si nous avons su acclimater ces belles.


J'attendais avec impatience si mon cher Léonardo accepterait ce transfert.  Et bien il semble que oui. Il est toujours aussi magnifique. Il faut dire que ce rosier exceptionnel a un charme romantique indéniable. Le feuillage est très sain, résistant aux maladies et n'est pas abimé par la pluie. Il est remontant de mai aux gelées. Ses fleurs doubles, de 75 à 80 pétales, au parfum léger couleur rose Bengale* sont regroupés en bouquets denses et ne cessent de se renouveler tout au long de la saison. Elles résistent très bien à la pluie.


Il est assez compact. Sa hauteur et sa largeur ne dépassent pas 1 m dans mon jardin. Il peut être facilement intégré dans un massif, placé en bordure ou en haie basse. 


A l'époque de son achat, je ne faisais pas trop attention aux labels de qualité. La bonne surprise c'est que créé par Meilland en 1994, il a obtenu la Médaille d'or à Monza, en 1993. Par ailleurs, il est classifié ADR, gage de résistance aux maladies. Mais dans notre jardin, le marsonia est un invité parasite, une vraie bernique.**

Quels soins demande Léonardo (et oui, je l'appelle par son prénom  du fait de notre long compagnonnage. Un peu jaloux, peut-être ? oui ? non ?). Quelques poignées de bon compost à l'automne et au printemps à enfouir par griffage. Eventuellement, un engrais rosier pour soutenir la floraison (c'est ce que je fais), une taille d'entretien à l'automne. Une plus drastique pour la formation de l'arbuste fin février. Et le tour est joué. 


Amitiés jardinières !


* Il existe également une variété rouge pour les fans de cette couleur.

** Pour les non-bretons et les non-normands, la bernique au sens figuré est un vrai "pot de colle" dont on n'arrive pas à se débarrasser comme la bernique (patelle) accrochée à son rocher.

dimanche 18 mai 2014

Cotinus dumerri grâce (suite)

Quelques semaines plus tard, le cotinus taillé en avril s'est refait une santé. Son feuillage est fourni, sa floraison est des plus belles.
Au soleil , il resplendit, c'est magique. 
Rappelez-vous *. Dans les premiers jours d'avril, j'avais décidé de tailler cet arbuste pour le booster et lui permettre de retrouver une forme équilibrée. J'ai amendé sa terre en enfouissant quelques poignées d'or brun (conseil de Jocelyne) et de la tourbe (conseil de Carzan) pour contrecarrer ma terre très drainante. J'ai bien noté aussi quelques autres idées. Merci à mes visiteurs dont les conseils me sont vraiment précieux.

Peu à peu des bourgeons sont apparus. Je les ai laissés s'ouvrir et voilà le résultat 7 semaines plus tard. J'avoue que la jardinière novice est satisfaite. A l'automne prochain, je lui adjoindrai en arrière-fond un arbuste à feuillage doré qui embrasera sa couleur automnale feu. Rendez-vous donc en automne pour cette mise en scène.
Amitiés jardinières.

*mon précédent billet sur le cotinus, c'est ici

vendredi 16 mai 2014

Spirea bumalda gold flame



En mars 2011, le jardin naissant a accueilli une spirea bumalda gold flame. Actuellement, cet arbuste atteint une hauteur d'environ 60 cm pour une largeur de 1 m. Son feuillage caduc est remarquable évoluant du jaune orangé nuancé de rouge, jaune pâle en été, devenant orange cuivré à l'automne. Sa floraison rouge violet, en corymbes de 10 cm de diamètre, prévue de juillet à septembre, est précoce cette année. La question ? restera-t-elle en fleur jusqu'à la fin de l'été ? j'en doute ! Quel est votre pronostic ?

Certains déconseillent de la tailler. J'ai tenté cette année, en février, à 15/20 cm du sol, elle semble l'avoir apprécié. Il semble que si cette plante s'adapte fort bien aux sols pauvres et drainés, elle se développe mieux sur des terres fertiles. Du coup, je viens de lui ajouter un engrais (granulés bleus).  Peut-être acceptera-t-elle de grandir jusqu'à 1 m, taille habituelle de cette plante. Fertiliser maintenant est sans doute un peu tard et je me propose de l'envisager l'année prochaine, plus tôt à l'entrée du printemps. Cette résolution est notée scrupuleusement sur mon agenda du jardin nouvellement créé. Et oui, peu à peu je m'organise en bon élève jardinière que j'essaie d'être ! lol!!! Merci à vous, chères ami(e)s blogueurs pour vos précieux conseils. Je m'en nourris.

Spirea bumalda goldflame avec en premier plan des osteospermums, à droite des stipas et en arrière-plan un vitex agnus.

lundi 12 mai 2014

Journée des plantes Côté Jardins Vannes 10 et 11 mai 2014


Cela faisait deux ans que des obligations familiales m'avaient fait renoncer à cette journée que j'avais trouvée magique en 2011.

Cette année, je l'avais réservée de longue date sur mon agenda. J'ai pu m'y rendre avec bonheur.

Une centaine d'exposants m'attendait. Aussi avais-je pris la peine de sélectionner ceux qui m'intéressaient le plus, de les visiter et ensuite d'aller butiner chez les uns et les autres.

Mes visites ont confirmé tout le bien que je porte aux Clos d'Armoise, m'ont fait découvrir la pépinière écolo du jardin de Prahor animée par un homme super sympa, compétent, passionné et disponible. J'ai adoré. J'ai une nouvelle fois été déçue par les pépinières de la Roche-Saint-Louis pas hyper accueillantes et surtout plus chères que les Clos d'Armoise pour des plantes plutôt moins fournies. J'ai bien aimé Amzer qui propose de grandes plantes ultra sympa. J'ai fait une belle découverte avec les pépinières du Gros Chêne mais je vous en reparlerai prochainement.

A voir la photo qui suit, vous trouverez peut-être que j'ai été plutôt raisonnable dans mes achats? Ma botte secrète : prendre note des adresses de quelques exposants que j'irai visiter prochainement au grand dam de monsieur Chéri Chéri, plutôt réticent à accueillir de nouveaux hôtes. Quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ? Il me faut bien admettre toutefois que la saison avance et qu'au delà des saints de glace, il n'est sans doute plus très raisonnable de continuer à planter. La question est : suis-je raisonnable ? (éclat de rire!!!)

Hosta Big Daddy, Ophiopogon nigrescens, ancolie alpina blue, santolina rosmarinfolia 'lemon fizz', sedums lydium glauccum et José Aubergine.

J'ai pris quelques risques avec l'hosta sur laquelle j'ai flashé. De même je pense que les ancolies ne sont pas franchement adaptées à ma terre mais zut je les ai trouvées trop craquantes et vais les bichonner tout l'été pour qu'elles ne se dessèchent pas. Pourvu que nos réserves d'eau de pluie ultra pleines en ce moment durent longtemps! Pour le reste : plantes tranquilles.
Amitiés jardinières.

mardi 6 mai 2014

Fin des vacances de printemps...pause jusqu'à lundi 12 mai 2014, date de la rentrée.

Les chicoufs * sont encore là pour quelques jours. Depuis une dizaine de jours, ils sont là, joyeux, exhubérants. Leur pétulance, leur joie de vivre irradient le jardin de mille feux. De leurs ciseaux cliquetants, ils coupent les fleurs fanés. Munis d'une binette, ils sarclent...enfin ils le disent !!!! Tout est prétexte à jeux...les fleurs fanés se muent en projectiles dans de grands éclats de rire, les semis à la volée s'envolent un peu trop mais ils sont heureux et le jardin n'est-il pas fait aussi pour eux ? Quelques doléances sont reçues avec circonspection et attention : l'extension de massifs diminuerait leur espace ludique. Diantre, devrais-je désormais demander leur autorisation pour implanter de nouveaux massifs ? De l'avis général, la réponse est oui, la décision de grignoter leur surface de jeux doit être collégiale. Et puis une option est posée, définitive, sur la cabane à laisser dans son jus dans aucune modification. 

Et bien, nous voilà pris à notre propre logique. A force de leur dire, qu'ils sont ici chez eux, serions-nous un peu moins chez nous ? Bien sûr, je taquine un peu trop une certaine mauvaise foi...j'adore ce front de révolte enfantine qui se termine dans un grand tohu bohu de rires et de chansons. Ouf, je m'en tire bien et je pourrais continuer mes massifs. Et dans ma grande générosité grand-maternelle, je me promets de leur laisser quand même quelque espace-défouloir non loin du portique et de la cabane magique. Mais peut-être.....une idée déjà germe dans mon esprit créatif pour cacher ce portique quelque peu disgracieux...mais chut que cela reste entre nous!!!

A lundi pour un nouveau billet.

Amitiés jardinières.

* les chicoufs : chics, ils arrivent, ouf, ils repartent
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