Merci pour vos visites. Ce blog est un lieu d'échange et de partage. Vous souhaitez me donner votre avis, poser une question ? J'y réponds avec plaisir. A très vite ! Amitiés jardinières.

vendredi 26 septembre 2014

Massif Vénus...le petit coin près du cèdre...des fleurs oui mais avec parcimonie...

Après le massif Lune, je vous présente mon parterre Vénus, déesse de l'amour et surtout astre mystérieux et fascinant.


Depuis le printemps, des soins attentifs et l'accueil de quelques nouvelles invitées ont paré Vénus de ses plus beaux atours. J'avoue succomber de plus en plus au charme de cet astre scintillant d'or, de pourpre, enluminé d'azur. 

jeudi 18 septembre 2014

Sarracenia Purpurea subsp venosa


Vous ai-je parlé d'une intrigante nouvelle venue au jardin ? Non ? Alors suivez-moi...

Devant le stand si coloré de Carniflore, j'ai craqué devant l'une d'entr'elles, un peu comme une mouche attirée par un piège à nectar, 

un sarracenia purpurea subsp venosa.

samedi 13 septembre 2014

Massif lune. Mise en situation des petites dernières !


"Chose promise, chose due, affirmait ma chère maman lorsqu'elle s'acquittait d'une promesse auprès de ses enfants.

Voici donc, in situ, mes dernières invitées dans le massif lune. Rappelez-vous, le massif lune est le dernier créé au jardin, il y a maintenant un an. Je vous avais invité à observer son évolution. Nous en étions là en juin dernier.

mercredi 10 septembre 2014

Hémérocalles et Iris

Comme promis, voici la suite et fin de mes petites folies nantaises.

Inutile de vous dire que vos conseils seront les bienvenus car c'est la première fois que je mets ces princesses au jardin. Le jardin abrite déjà des iris violets basiques mais le pépiniériste m'a doctement asséné que ces iris de collection n'avaient rien à voir !!!

dimanche 7 septembre 2014

Les Folies de Nantes 6 et 7 septembre 2014. Folies, vous avez dit folies ? J'ai dit folies ! voyons cela...


Cadre verdoyant et apaisant du parc du Grand Blottereau. (*)


Rompue mais heureuse de ma participation aux Folies de Nantes, je dévore des yeux mon butin avec un plaisir non dissimulé. Rassurez-vous je n'ai pas fait un casse, j'ai sagement payé chaque acquisition, dépassé mon budget avec la mauvaise foi d'une passionnée : "C'est une occasion unique de voir autant d'exposants.... Quelle chance de bénéficier de conseils de professionnels compétents et très affables !.... Et puis cela m'économisera les frais de port !".

samedi 6 septembre 2014

Aster Novae-angliae 'Andenken an Alma Pôtschkd' et Aster novi-belgii 'Marie Baliard' . Ces capricieuses viennent de sauver leur tête....


Vous ai-je avoué le crime que j'ai failli commettre sur la personne des seuls asters du jardin ? J'ai nommé Andenken An Alma et Marie Baliard. Je vous concède qu'avec de tels noms imprononçables, j'ai des circonstances atténuantes. La vérité est que ces belles m'avaient fait moultes promesses la première année de leur plantation (en 2010), offrant à mes regards une floraison des plus prometteuses. Elle semblaient sûres d'elles, m'assuraient de leur opulence prochaine.

jeudi 4 septembre 2014

Journées des plantes en Bretagne............................... Dernier quadrimestre 2014.



Je  vous propose un aide-mémoire des journées des plantes en Bretagne. En effet, je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais... j'ai parfois la mémoire qui flanche.

lundi 1 septembre 2014

De la route, l'heureuse surprise ! bon sang mais c'est bien sûr, j'avais planté des bulbes de dahlias !

En descendant au jardin, après ma pause estivale, heureuse surprise, j'aperçois des nouveaux venus : les dahlias. Ces fleurs que j'avais snobées jusque là, s'épanouissaient, là, près de l'entrée, pas du tout rancunières.

jeudi 21 août 2014

Les 6 et 7 septembre 2014: La folie des plantes à Nantes, thème : les jardins de la création





La Folie des plantes 
a lieu chaque année, le premier week-end de septembre.

La 27ème édition 2014 aura lieu les 6 et 7 septembre 2014.

jeudi 17 juillet 2014

Les jolies colonies de vacances.....

"...Les jolies colonies de vacances 
Merci maman, merci papa 
Tous les ans, je voudrais que ça r'commence 
Youkaïdi aïdi aïda..."

Chers ami(e)s jardinautes, 
mon jardin devenu terrain de jeu, style colonie de vacances,
la jardinière délaisse le sécateur et la serfouette
et se transmue en G.O de Club Méd. 
pendant toute la période estivale.

samedi 12 juillet 2014

Physiocarpus Opulifolius Diabolo a perdu son frère jumeau



Grâce à vous, amis internautes, ma jardinière m'a libéré de cet encombrant ancêtre venu du néant qui se nourrissait en véritable parasite et peu à peu m'affaiblissait.  Savez-vous comment cette histoire diabolique s'est continué ? Et bien....

jeudi 10 juillet 2014

Help ! avez-vous déjà vu un tel phénomène ? Un Physiocarpus opulifolius Diabolo mutant.

Comme vous le savez, nous avons conçu un nouveau massif Lune à l'automne dernier. Outre les plantes achetées chez des pépiniéristes, nous en avons profité pour transplanter un ou deux sujets qui végétaient dans une haie.

C'était le cas d'un physiocarpus diabolo que nous avons installé royalement

lundi 7 juillet 2014

Le chemin de la rivière....



Par ce chemin, dans deux jours, une ribambelle de chicoufs * vont gambader, joyeux, espiègles, crieurs, chamailleurs. 

Dans un bel élan romantique, ils me feront de beaux bouquets glanés dans mes parterres. 
- Tu es fâchée, mamou ? cela ne te fait pas plaisir un si joli bouquet ? en voilà un pour toi et un pour maman. 
- Mais votre maman, vous ne la reverrez que dans 3 semaines ! 
- Ah ! alors c'est pour papou ! 
- Vous savez les enfants, les jolies fleurs des champs me font très plaisir, aussi. Et puis il y a le massif bouquetier que vous avez semé vous-même ! 
- Oui mamou mais tes fleurs sont plus belles!

Le plaisir de les voir s'ébattre dans les massifs ! se lancer à vélo, à trottinette ou sur les animaux sauteurs dans les allées conçues en fonction d'eux, s'élancer dans les airs sur les balançoires, jouer aux rubinson crusoe dans des abris secrets, comploter dans des cabanes sommaires, monter dans les arbres sans vraiment d'autorisation, transplanter des arrosoirs d'eau pour je ne sais quelle mission, fabriquer des mets pour un pique-nique (pour de faux), observer des heures durant les insectes, les mettre dans des petites boîtes trouées par leur soin (pour qu'ils respirent bien sûr et quelques herbes pour qu'ils se nourrissent, cela va de soi !).

Quelques endroits secrets dans les sous-bois, choisis, pour la photo, parmi les moins sombres des coins cachés et qu'ils s'approprieront avec moults conciliabules...

l'APN ne montre pas assez la profondeur du champ...
Le chêne magique dans lequel on monte en secret, le chevalier sauvant la princesse et puis, de temps en temps, fiers de leurs prouesses, du haut de l'arbre :
- Mamou, papou regardez où je suis ! Et nous voilà à leur ré-expliquer pour la nième fois les règles de sécurité qu'ils écoutent , poliment, avec attention et dans le regard, la petite lueur souriante de l'exploit accompli...

Leur va-et-vient permanent et puis cette phrase éternelle :
-Mamou tu as encore fait un nouveau massif, on a encore moins d'espace pour jouer au ballon. 

- Zut, alors mais c'est vrai, la surface de jeu qui vous est dédié se rétrécit, c'est indiscutable... mais il a tant plu !

On me regarde dubitatif, s'interrogeant sur la pertinence de cette remarque et puis un fou-rire gagne le groupe.... sacrée mamou, quelle farceuse !





* chicouf : chic, ils arrivent, ouf ! ils repartent....

vendredi 4 juillet 2014

Les hydrangéas , de plus en plus opulents et lumineux...


Le matin, à l'aube, Hélios éveille le monde et les jardins.
 Privilège des dieux, il a ses beautés préférés. 
Le savez-vous ? Parmi elles, 
Hydrangéa, 
cette fleur féminine par excellence si proche du cycle de la vie :  
- fraîche à peine éclose au printemps,
- si lumineuse, si solaire, progressivement épanouie l'été, 
- dans la pleine maturité de couleur à l'automne 
- et toute en grâce diaphane, à peine flétrie l'hiver. 

Pour préserver leur teint délicat, ces belles  préfèrent la mi-ombre ou les rayons du matin. Quelques audacieuses dont les paniculata tolèrent le soleil. Ces stars exigent toutefois une bonne hydratation et se rident définitivement lors de fortes chaleurs récurrentes. Les hydrangéas demandent à être nourris de terre acide enrichie de compost, les paniculatas et les quercifolias décidément fort tolérantes acceptent une terre légèrement calcaire.

Pour leur plantation, 

si le terrain est argileux (colle aux chaussures) : 

alléger avec 50% de compost bien dégradé ou du bon terreau à mélanger à la terre du jardin.
si le terrain est léger, sableux, pierreux, ou composé de mauvaise terre de remblai : y ajouter au moins 50 % d'un mélange de terreau + bonne terre végétale. En fonction du climat, prévoir un arrosage.
si votre terrain est calcaire : les macrophyllas et les serratas ne sont pas pour vous, à  moins de faire une grande fosse de terre acide, à renouveler régulièrement ce qui est particulièrement contraignant, surtout ne pas isoler votre substrat avec une bâche, les  hydrangéas ont horreur d'avoir les pieds dans l'eau. Vous pouvez ajouter à la plantation une poignée de corne torréfiée ou de poudre d’os au fond du trou, un peu d'engrais pour soutenir la floraison à mi-parcours, enfouir du fumier de bovin bien décomposé à l'automne en écartant le mulch.  Il est important de pailler avec de l'écorce de pin qui préservera l'humidité indispensable et apportera un complément d'acidification si besoin.

Pour conserver la couleur bleue de votre hydrangéa, il vous faut une terre très acide et shisteuse. vous pouvez ajouter de l'alun, poudre de sulfate d'aluminium, soluble. Cette solution n'est pas très écologique puisqu'on trouve de l'alun essentiellement dans les pays du bassin méditerranéen. L'option de piler des ardoises est préférable, si vous avez la chance d'en avoir. Réduisez-les en petits morceaux en les pilant et incorporez-les au pied des hortensias. Elles peuvent être remplacées par l’engrais bleuissant à mélanger à la terre de bruyère lors de la plantation (une poignée pour 20 l de substrat), ou à épandre en entretien sur le terrain griffé (50 g/m2) Les quantités doivent être adaptées en fonction de votre produit et de votre sol. Trois apports d’engrais bleuissant annuels sont conseillés pour obtenir et conserver cette belle coloration : au départ de la végétation, lors de la formation des inflorescences et, enfin, pendant la floraison. Pour que l’engrais pénètre le sol, arrosez à chaque fois avec de l’eau non calcaire.

Vous avez compris qu'en terre calcaire, la couleur bleue n'est pas pour vous à moins que la fée Viviane de sa forêt de Brocéliande ne vous ait donné sa potion magique.

En ce qui me concerne, je plante à l'automne ce qui permet à l'hydrangéa de se constituer des forces avant le grand réveil printanier et je n'ajoute pas d'alumine. Ma terre est acide et en fonction des pluies d'automne et d'hiver, j'ai constaté que mes hortensias bleus gardaient leur couleur ou se nuançaient d'un joli mauve tout en déclinaison des plus réussis. Et faites-vous plaisir, conservez les inflorescences jusqu'au printemps, elles sont si jolies, l'hiver, endiamantées de givre. 

La taille : attendons la sortie de l'hiver.

Quelques photos :

Deux pieds mêlés donnent ce dégradé somptueux.

Hydrangéa serrata....la très secrète incognito.

Hercule Poirot mène l'enquête avec ses petites cellule grises et ses inflorescences aux petits sépales concaves si particuliers d'un bleu nuancé rose ici allant jusqu'au bleu roi lorsque la concentration de d'alumine est suffisante.

Les pluies abondantes de cet hiver ont lavé le sol et donné à Hercule Poirot un teint rosé de bébé.

A bientôt.
Amitiés jardinières !

mardi 1 juillet 2014

Massif sélène dénommé aussi massif Lune.


Savez-vous que depuis mon adolescence, je suis subjuguée par la lune? Immuable, évanescente, sa rondeur rappelle la douceur maternelle, charnelle, rassurante surtout les nuits de pleine lune. Sous sa voilette diaphane ennuagée, elle glisse, silencieuse. Diffusant sa lumière opalescente dans le noir de la nuit, elle entraîne les korrigans dans une ronde effrénée jusqu'aux aurores. Enigmatique, elle garde cachée une face secrète présentant au fil de ses lunaisons le même visage ivoirin. Pudique, sibylline elle se dévoile peu à peu au fil des nuits pour décroître et disparaître dans les ténèbres, libre, insaisissable. Je me reconnais en elle depuis si longtemps qu'elle est devenue mon astre symbole, fétiche. 

Sans doute a-t-elle tenu la plume lorsque, sur le parchemin, j'ai tracé le massif Lune. Il est né, in situ, en novembre 2013 par les mains expertes de Monsieur Chéri-Chéri et par le secours d'une mini-pelle défonçant une terre granitique dure comme de la pierre. Le sol de surface, enlevé a été remplacé par un mélange de compost provenant d'une déchetterie verte, de fumier de cheval décomposé et de varech. 

Profitant d'une période de liquidation chez un pépiniériste, nous avons acheté puis réparti une vingtaine de plantes sur toute la surface du massif afin de le structurer. 

Dès ce printemps, j'ai placé de nouvelles vivaces, sans excès toutefois. J'attends en effet de voir l'évolution des arbustes et, si besoin, poursuivre l'installation de nouveaux sujets à l'automne prochain. Il sera temps au printemps suivant de compléter par quelques nouvelles vivaces et annuelles. 

J'aimerais accentuer le côté sélène par des feuillages gris, des fleurs blanches, crèmes ponctuées de noires, de bleu nuit avec quelques dorées illustrant la nitescence d'un beau clair de lune. 

Evolution du massif en 8 mois

Novembre 2013


Janvier 2014 
Les tempêtes de décembre ( notamment Dirk du 23 au 24, une des plus violentes depuis des décennies) ont brûlé et effeuillé un bon nombre de plantes. Nous avons connu un nouvel épisode fortement venteux et encore plus dévastateur en février avec la tempête Ulla et ses pointes à 150 km/h. 


Aujourd'hui
Certains arbustes comme la cordyline, la myrthe et le mahonia
 portent encore les stigmates infligés par l'impétueux Eole.


L'aménagement sera repris après l'été. 
A suivre...

Vous souhaitez connaître les noms des habitants de mon croissant de lune ?
Suspense...jusqu'à un prochain billet!

Amitiés jardinières !
A très vite!

mercredi 25 juin 2014

Allez les bleus! le jardin est avec vous, en avant toute pour le 8ème de finale !

Ce soir ce sera bleu blanc rouge dans nos coeurs. Nous nous grimerons en ces couleurs fétiches et en bons petits schtroumpf vivrons intensément ce match qui nous qualifiera pour le 8ème de finale. 

Alors, footeux ou non, ne boudons pas notre plaisir ! 

Le jardin lui aussi se met au diapason et, ce matin, fête les bleus :


Bleu, blanc, rouge, sauges et lavande entament la marseillaise.


Allez les bleus ! se rengorgent les agapanthes, 
groupies de Benzema.
Le meilleur c'est Valbuena se pâment les asters.
Coquettes, pas encore maquillées, évitent l'objectif.


Les lavandes déploient un tapis bleu pour fêter Didier Deschamps, le leader charismatique et dans la sécheresse ambiante inculquent la culture de la gagne à ses compagnes assoiffées.


Ce soir, les onze et quelques remplaçants vont-ils ré-enchenter le rêve français, pied de nez aux Cassandre de tous bords ?

Allez les bleus !
au jardin, on croit en vous !


dimanche 22 juin 2014

Devinette du dimanche et....naissance de....


Il y a quelques jours, je vous présentais un de mes hydrangéas comme étant Annabelle. Et bien, le voilà démasqué par Jocelyne du blog de Cheneland. Cet hortensia de Virginie a des inflorescences toutes sphériques de 20 cm environ de diamètre qui ne peuvent absolument pas être confondues avec ma belle inconnue.


Je lance un défi. 
Qui le reconnaîtra et lui redonnera son nom de baptême ?
Un indice ? Il mesure 65 cm de hauteur.

En attendant que son anonymat soit levé, je le prénomme 
hydrangea Luna 
du prénom de ma petite-fille, née il y a 2 jours, 
une fleur magnifique, 
petite brunette au teint mat.


Amitiés jardinières. A très bientôt.
Je vous embrasse.

jeudi 19 juin 2014

Sauvons les abeilles domestiques et sauvages. Journées nationales de l'abeille.



A l'occasion des journées nationales de l'abeille du 19 au 21 juin 2014, il m'a semblé important de s'arrêter un instant sur ces indispensables auxiliaires de la biodiversité. Bien sûr le sujet est tellement vaste que je ne cherche pas l'exaustivité sur un tel sujet. J'ai juste voulu souligner quelques points  :


Les abeilles domestiques 
vivant dans des ruches 

Depuis 1995, près de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année.
En 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité.
De 1995 à 2005, la production nationale a chuté de 30 % et les importations ont triplé.

Quelques mesures simples pour lutter contre cette diminution de la population apicole:







  •  Ne pas utiliser de produits toxiques pour les abeilles et l’ensemble des insectes pollinisateurs dans mon jardin,
    •  Chercher des alternatives à l’utilisation des pesticides et des engrais chimiques
    •  Favoriser la plantation de plantes mellifères dans mon jardin ou sur mon balcon
    •  Encourager la connaissance de l’abeille et de l’apiculture dans mon entourage
  •  Promouvoir le rôle de l’abeille, comme sentinelle de l’environnement, actrice de la biodiversité auprès des élus de ma commune.


  • On peut aussi soutenir et participer aux actions grand public de l’Union Nationale de l’Apiculture Française


    Dans nos jardins, 
    aidons les abeilles sauvages






  • Adoptons les abeilles sauvages et faisons un geste pour la biodiversitéLes abeilles sauvages sont les reines de la pollinisation. On sait aujourd’hui qu’elles fécondent près de 70% des plantes à fleurs, et sont indispensables à la production d’innombrables cultures agricoles. Ce service naturel, vital pour notre avenir, est menacé. Aidez les abeilles de votre jardin ! (source : site conservateurs abeilles et pollinisateurs)
    A part l’abeille domestique et les bourdons, la plupart des abeilles sauvages sont invisibles pour les non-spécialistes. Elles ne vivent pas en essaim ; elles ne produisent pas de miel en rayons ; elles n’ont pas de ruche… mais aménagent des sortes de nids dans le sol, dans les trous des murs, dans les tiges séchées et les brindilles creuses – voire même, dans une coquille d’escargot…

  • Autant dire qu’il faut avoir l’œil pour repérer l’évolution de leurs populations !

    Et pourtant, ces abeilles sauvages, dont il existe plus de 900 espèces recensées en France – et plus de 20 000 espèces à travers le monde ! – assurent à elles seules la pollinisation et la reproduction de près de 80 % des plantes à fleurs et permettent la production et la qualité d’innombrables récoltes à travers le monde.




  • votre jardin ? 

    Pour aider toutes les abeilles – les centaines d’espèces d’abeilles solitaires, qui peuvent potentiellement peupler votre jardin, votre verger, votre potager ou vos champs, vous pouvez, vous à votre niveau,

    1- Augmenter les sources de nectar et de pollen – plantez des fleurs natives, des herbes et des variétés traditionnelles. En les groupant (un mètre carré minimum), vous pourrez faire profiter les abeilles d’un véritable festin, et vous leur donnerez une bonne raison de rester dans les parages.

    2- Ne stérilisez pas votre jardin : laissez un coin du jardin sauvage ; retardez le moment où vous allez tondre votre pelouse au printemps, pour leur laisser savourer les fleurs de trèfles, les boutons d’or, et toute les petites fleurs qui poussent en abondance d’un bout à l’autre du pays. La floraison des mauvaises herbes, avant l’ouverture des arbres fruitiers, est une précieuse source de nourriture pour elles ; ensemencez des fleurs sauvages.

    3- Réduire ou éviter l’utilisation des pesticides (insecticides, herbicides et fongicides) autour des plantes en floraison.

    Et donnez un toit aux abeilles solitaires « hors-sol » ! Proposez un habitat qui leur convienne pour les encourager à s’y installer et à y faire leur nid.

  • Les abeilles solitaires, de la famille des Megachilidae, cherchent des cavités hors-sol. Leurs nichoirs sont très basiques : il s’agit uniquement d’une série de tunnels, costauds, solides, parfaitement protégés pour résister à la pluie et aux changements de températures extrêmes.

    Vous pouvez fabriquer vous-même votre abri, ou l’achetez directement sur Internet.

    Pour fabriquer dans votre jardin, un nichoir à abeilles sauvages, quelques idées ici
  • Les abeilles terricoles recherchent des buttes ou des talus ensoleillés
     recouvert de peu de végétation
    Il est possible de créer un tel microsite en entassant du sable, de l'argile sableuse ou de la terre de jardin dépourvue de cailloux. Limitez le développement de la végétation par un désherbage régulier.
     (source : Forêts d'Aulnoy) 

  • Paul Betts étudie les abeilles solitaires depuis près de 10 ans, au fond de son jardin en Picardie. Ce passionné, biochimiste et féru de nature, fabrique des abris à abeilles sauvages qu’il teste chez ses voisins agriculteurs et maraîchers, et dans son réseau d’arboriculteurs du sud de la France avec qui il développe des techniques pour « repeupler » la France en abeilles locales.(source Conservateur des abeilles et pollinisateurs)

  • Il a construit chez lui des dortoirs, des chalets à abeilles. Toutes les info, sont ici

    Ecoutons-le :

  • Et vous, quelle est votre avis sur la question ? avez-vous installé des abris à abeilles ? peut-être avez-vous des ruches ?


  • Pour aller plus loin sur la connaissance des abeilles, notons l'excellente revue de Sciences et avenir de juillet/août 2013

    lundi 16 juin 2014

    Hydrangéas

    Hydrangea macrophylla, une demoiselle toute rose.
    Ici, en Bretagne, elle est chez elle. Son impétuosité est parfois agaçante, elle écrase tout autour d'elle de sa vigueur exceptionnelle.
    On dit qu'elle est immortelle, que rien n'y personne ne peut en venir à bout.
    Elle vieillit toute décolorée mais encore fringante dans bien des jardins bretons.

    La toute timide mauve qui n'a pas su laisser trace de son nom.
    Tel Pigmalion, elle met en valeur la beauté de l'incontournable demoiselle bretonne et essaime partout dans le massif.
    C'est une discrète coriace qui a su se rendre indispensable.

    L'Hydrangea Annabelle  impose ses bonnets de grand-mère immaculées et éclaire la compagnie de sa sagesse tranquille.

    Les trois belles sous leurs plus beaux atours.
    Au loin, une mystérieuse floraison se prépare en secret.
    Dans un massif nord-est souvent venté, les hydrangéas prospèrent en toute quiétude sans que la jardinière leur apporte de grands soins. Les fleurs restent en place tout l'hiver. Taillés en février, une douillette litière d'écorces de pin leur est apportée à la même époque pour renforcer l'acidité de notre terre, maintenir une bonne humidité et éviter l'installation d'adventices. Une bonne rasade de fumier de bovins décomposé, de l'engrais organique à décompostion lente au printemps, un soutien en eau et le tour est joué pour une belle floraison.

    Ces belles m'ont conquise et j'envisage pour l'automne prochain une jolie collection de paniculatas qui voisineront avec la dernière arrivée : la délicieuse Diamond Rouge, la plus rouge des paniculatas. Elle s'installe doucement et ne nous offrira sans doute pas de floraison cet été. Panicule luxuriante tout d'abord blanche, le "diamant" devrait se parer de rose de plus en plus foncé et en août éclater de rouge framboise évoluant vers le lie-de-vin. 

    Amitiés jardinières.
    A bientôt.

    dimanche 15 juin 2014

    Bonne fête, les papas!

    été 2001
    6 mois plus tard, il nous quittait.

    Bonne fête, papa!

    Sa beauté intérieure irradiait, 
    il était gai, protecteur, sensible, 
    c'était notre père. 


    "...Sentir mon père et sa lumière
    Lumière dans son regard et sa pétillance
    Lumière dans son sourire et sa bienveillance
    Lumière dans sa force vitale et sa rassurance

    Sentir mon père et sa sensibilité
    Sa sensibilité féminine d'homme fort et fragile
    Sa sensibilité de créateur de roses et de jardin
    Sa sensibilité d'épicurien amoureux de la chère et des vins..."


    (extrait d'un poème en prose écrit en juin 2008, 
    en son honneur, 
    et publié dans un précédent blog)



    La roseraie de mon père, autrefois.
    Passionné, il greffait tous ses rosiers sur des églantiers dénichés dans les forêts tourangelles.
    Son jardin complètement rénové à la fin de sa vie. 
    Les rosiers sont moins nombreux mais toujours aussi somptueux.

    mercredi 11 juin 2014

    Rosier Louise Odier, l'incorrigible !


    Un des premiers rosiers installés au jardin, il y a plus de 3 ans. 

    Il s'agit d'un des meilleurs Bourbon anciens encore à la vente de nos jours. Sa fleur, en coupe bien pleine, de couleur rose prononcé parsemé de lilas, au feuillage vert clair est très parfumé. Créé par le rosiériste Jacques Julien Margottin en 1851, ce rosier buisson culmine dans notre jardin à 1 m. Avec des soins plus constants et une terre de meilleure qualité, il pourrait s'élever à 2 m environ de hauteur sans grande difficulté.

    C'est le seul rosier que je n'ai pas transplanté dans la roseraie car il est souvent atteint par le marsonia (son point faible) et je ne voulais pas prendre le risque de contaminer mes autres rosiers. 

    J'ai une tendresse particulière pour ce rosier qui a su résister à mes soins inconstants et m'offre sans discontinué une floraison ininterrompue de juin à l'automne. Il m'a tout pardonné, mes oublis d'arrosage, mes omissions d'engrais, de mulch et de compost. Envers et contre tout, il se montre sous ses plus beaux atours et son parfum doucement grisant. Tel un adolescent rebelle, il m'a juste agacée par son acné de tâches noires que je n'ai jamais su vaincre. Alors, comme autrefois avec mes enfants ados, j'ai dû l'accepter tel quel, lui tournant juste le dos pour ne pas voir son feuillage en perdition quand décidément il exagérait trop.  


    Enfants et Louise, désormais adultes, il nous arrive juste de nous taquiner, nos défauts et nos qualités nous enchantent et nous avons d'excellentes relations bien matures. Je lui ai promis, pour l'automne prochain, un voisin couvre-sol, peut-être un opalia blanc ou un rosier rose pâle, quelques vivaces immaculées (variétés pour le moment indéterminés) qui viendront rejoindre quelques scabieuses mauves déjà en place et un perovskia dont la floraison se fait attendre. 
    Ne dites pas à Louise que je vous ai montré ses petits défauts,
    elle est si pudique !

     Louise, dans le creux de ton oreille ta pétale, 
    je peux te le dire
    "tes boutons d'acné 
    ce n'est vraiment plus de ton âge!"

    A bientôt.
    Amitiés jardinières.

    dimanche 8 juin 2014

    Découvertes au jardin


    Rappelez-vous la néophyte que je suis en jardinage. Eh oui, dans mon ancienne vie dite active, oui oui elle l'était, je vous assure, style wonder woman, pas de place pour le jardinage. Quelques potées d'annuelles, histoire de faire plaisir à madame ma mère (mdr!) et aussi sans doute un désir inconscient de verdure et de fleurs. J'étais aussi plutôt plantes vertes d'intérieur et cela semblait me suffire. 

    Aujourd'hui, nouvelle vie. En femme imprévisible, I love gardening, merci Internet, les revues, quelques livres qui m'ont inoculé cette science (oui science, j'ose le dire). 

    Je me suis rendue à l'évidence, la terre dans laquelle nous avions décidé de jardiner était aride, pauvre, granitique. Nous avons donc planté des sujets peu exigeants capable de supporter soleil et sécheresse. Je ferai prochainement un article sur le début de ce jardin et son évolution au fil de ces 3 années. 

    Il y a quelques semaines : surprise ! monsieur Chéri-Chéri sous l'impulsion imprévue de Priape, dieu des jardins, se décida à débroussailler deux endroits abandonnés et quelque peu oubliés. Et là, miracle, apparurent devant mes yeux incrédules, trois espaces ombragés, au sol douillettement enrichie de terreau naturel de feuilles. 

    Dans un grand élan de générosité (ben oui, j'ai quelques qualités!) j'en dédie un à la future cabane de mes petits-enfants, espérant associer Chéri-chéri à ce projet grand-parental. Comme à son habitude, il ne dit ni oui, ni non (normand de naissance, tout s'explique) et lorgne sur le coin n° 2 en vue d'y dresser un autre composteur. Je glisse un banc dans le n° 3 et commence à réfléchir à quelques plantations de mi-ombre. Mon carousel à idées tourne à toute vitesse et met en forme une délicieuse tonnelle toute fraîche, coin lecture, relaxation méditative. 

    A ce propos, ne le dites pas à Chéri-Chéri mais ma rêverie s'est envolée sur Endroit N° 2. Comme par magie son composteur s'est transformé en une chaise longue et une petite table ornée d'une délicieuse orangeade glacée. Même si notre réalisation sera bien différente, je trouve cette photo inspirante :


    A défaut de poser une première pierre, je m'empresse de disposer quelques plantules pour marquer mon futur territoire, on n'est jamais assez prudente (éclat de rire).

    Heuchera 'Berry Smoothie'
    (Fêtes des plantes de Vannes Pépinières du Prahor mai 2014)


    Hosta Big Daddy (Clos d'Armoise) mai 2014


    Ne riez pas, je leur rends visite chaque jour et je m'extasie devant leur grande forme.
    C'est ça le jardinage, l'addition de tous ces petits bonheurs modestes et jubilatoires...
    Bien sûr, vous me comprenez, cher(e)s jardinautes ami(e)s.

    N'oubliez pas, pour la mise en place de ce projet, rendez-vous à l'automne.

    J'espère que vous passez une bonne fin de week-end. Ici, il fait beau et chaud.

    Amitiés jardinières....

    mercredi 4 juin 2014

    Rosier Anisade ( Wekvossutono )



    Ce rosier, offert par l'une de mes soeurs pour les 60 ans de mon chéri, est la star de mon nouveau massif de roses transplantées cet automne. Dégoûtée que j'étais devant mes rosiers malades, j'ai décidé un traitement de choc et pris la décision de regrouper ces demoiselles dans un autre endroit du jardin que j'ai baptisé pompeusement : la roseraie. 


    Monsieur Chéri Chéri a décaissé et ameubli le sol, enfoui des pelletées de compost et replanté mes princesses décaties qui semblent avoir apprécié ce total lifting. Elles semblent reparties de plus belles, se délestant de ce méchant marsonia qui, malgré tout, tente de revenir. Fin février, début mars, l'arbuste a été rabattu en taille longue en conservant deux tiers du bois ce qui a eu l'avantage de développer un port plus souple (que je préfère) et a favorisé une abondante floraison.

    Buisson à fleurs groupées, appartenant à la catégorie des floribundas, ce rosier est très sain et considéré comme très résistant aux maladies.



    Particulièrement florifère, il nous enchante de son puissant parfum anis. Il se pare de toute la grâce de ses bouquets de fleurs doubles, aux pétales ondulés. Sa floribondité, permanente de mai aux gelées, rappelle celle les roses anciennes, mes préférées. Sa couleur jaune dorée s'éclaircit au fur et à mesure de sa floraison et ensoleille la petite roseraie.




    Création : a été créé par le talentueux Tom Carruth (USA) en 2004
    Labels : AARS (label américain) : 2006. Il a obtenu par ailleurs de nombreuses récompenses internationales..
    Croisements de'Voodoo' x 'hybride de Rosa soulieana x 'Summerwine'94) x 'Top Notch'. 
    Autres noms : 'Absolutely Fabulous', 'Jirina Bohdalova', 'Julia Child', 'Sasol Rose', 'Soul mate' 

    Catégorie : Floribunda. Rappelons que les rosiers floribundas ou rosiers à fleurs en bouquets sont un groupe de cultivars de rosiers créés par des rosiéristes par hybridation de rosiers polyanthas et de rosiers thé.

    Amitiés jardinières.
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